Je suis la
Voie, la Vérité, et la Vie. (Jn 14,
6)
Jésus, qui a dit :
"Je suis la Voie, la
Vérité, et la Vie" (Jn 14, 6), est
la Vérité qui doit régner dans notre coeur
et que nous sommes appelés à exprimer par
toute notre vie, tant dans nos actes que
dans nos paroles. Pour nous aider dans ce
témoignage, un témoignage qui peut aller
jusqu'au martyre, le Père nous a envoyé son
Esprit-Saint au nom de son Fils. Cet Esprit
veille sur nous et il nous aide à comprendre
la Vérité de Dieu, à nous en souvenir, et à
l'approfondir toujours davantage : "Le
Paraclet, l'Esprit-Saint, que le Père
enverra en mon nom, vous enseignera toutes
choses et vous remettra en mémoire tout ce
que je vous ai dit." (Jn 14, 26) "Quand le
Paraclet, l'Esprit de vérité, sera venu il
vous mènera vers la vérité tout entière."
(Jn 16, 13)
Hélas, quelquefois nous ne disons pas la
vérité : nous mentons délibérément, ou nous
nous trompons sciemment ou inconsciemment.
Aussi, depuis le Jour de la Pentecôte
jusqu'à aujourd'hui, les erreurs de toutes
sortes et les hérésies de tout acabit se
sont succédé au fil des siècles. Où est la
vérité ? Où sont les erreurs ? Il est
parfois difficile de faire la différence.
Mais la lecture de l'une ou l'autre page de
ce site sera sans nul doute une aide
efficace, si toutefois elle s'accompagne de
quelques prières et de la fréquentation des
sacrements. La communion au Corps et au Sang
du Christ, qui est la Vérité et la Vie, nous
permettra de goûter et de comprendre un peu
la Parole de Dieu qui s'est incarnée en
Jésus.
"Bénis, Seigneur notre Dieu, les offrandes
que nous te présentons :
que ce
repas nous donne accès aux mystères du
Verbe de vie comme il fut pour
l'Apôtre saint Jean la source de ses
révélations." (Messe de saint Jean
l'évangéliste, prières sur les offrandes)
Daniel Meynen, un
prêtre catholique à votre service.
Voici ma Profession
de Foi :
Je suis
chrétien catholique romain : ma foi en Dieu
vient, par Marie, de l'Apôtre Pierre, évêque de
Rome, établi par Jésus-Christ comme fondement
visible de son Église.
Le
Dieu auquel je crois est l'unique Être éternel
qui a tout créé dans la Puissance de son Amour.
Cet Être unique, qui est l'Amour éternel, existe
et vit en Trois Personnes divines : le Père, le
Fils, et le Saint-Esprit. Le Père aime
tellement, si infiniment qu'il engendre son
Fils. Le Père et le Fils s'aiment tellement, si
infiniment mutuellement qu'ils produisent tous
deux l'Esprit, qui personnifie l'Amour essentiel
de la Divine Trinité.
Le
Dieu auquel je crois est Esprit. Pour
communiquer avec les hommes, ses créatures, Dieu
le Père envoya son Fils, qui est sa Parole et
qui prit chair de la Vierge Marie : c'est le
Mystère de l'Incarnation, qui eut lieu il y a
deux mille ans environ ; c'est le point de
doctrine fondamental auquel on reconnaît celui
qui est de Dieu, selon cette parole de Saint
Jean : A
ceci vous reconnaîtrez l'Esprit de Dieu : tout
esprit qui proclame Jésus Christ incarné, est
de Dieu ; tout esprit qui ne proclame pas
Jésus, n'est point de Dieu, mais est l'esprit
de l'Antichrist. (1 Jn. 4, 2-3)
J'honore
la Vierge Marie, Mère de Dieu et Mère du Christ.
Je l'honore comme ma Mère du Ciel, parce qu'elle
a été déclarée Mère de l'Église par le Pape
Paul VI (Discours du 21 novembre 1964). Je prie
Marie de m'aider à vivre fidèlement ma vie de
chrétien. Je prends la défense de Marie quand
elle est attaquée, notamment dans sa virginité
perpétuelle : je prends la défense de Marie en
affirmant que, de quelque manière que ce soit,
elle n'a jamais eu qu'un seul enfant,
Jésus-Christ, conçu par l'opération de
l'Esprit-Saint. Car si je défends Marie,
elle-même prendra ma défense dans tous les
dangers du corps et de l'âme.
Je
crois que Jésus, Fils de Dieu devenu aussi
Homme, est mort et ressuscité pour mes péchés
sans nombre. Mais si Jésus a souffert pour moi,
je crois que je dois aussi souffrir quelque
chose pour l'expiation de mes péchés. Comme le
dit Saint Paul, je dois ajouter ce quelque chose
qui manque à la Passion du Christ (cf. Col. 1,
24). C'est dans cet esprit et dans cette
intention que je communie à l'Eucharistie.
Je
crois en effet au Sacrement du Corps et du Sang
du Christ, c'est-à-dire l'Eucharistie sous les
signes du pain et du vin. Quand j'entends le
prêtre dire, Ceci est mon Corps, je crois
fermement en ce Grand Mystère : ce que je vois
n'est pas du pain, mais le vrai Corps du Christ,
réellement présent pour me donner sa Vie divine
et éternelle. Et pareillement quand j'entends le
prêtre dire, Ceci est la coupe de mon Sang...,
je crois que ce que je vois n'est pas du vin,
mais le vrai Sang du Christ...
Lors
de la célébration eucharistique, ma foi sert à
me préparer à recevoir le Corps du Christ en
moi. Quand le prêtre me présente l'hostie,
disant : Le
Corps du Christ, je réponds : Amen, et je
redis ainsi ma foi en la présence réelle de
Jésus-Christ dans ce sacrement.
Pour
me préparer à la communion eucharistique, ma foi
me dit aussi que je dois être baptisé et
confirmé, que je dois avoir reçu le pardon du
Seigneur dans le sacrement de la réconciliation,
si jamais j'avais péché gravement : ma foi doit
être une foi vive, vivifiée par l'amour
surnaturel de Dieu, c'est-à-dire par la grâce.
Si
ma communion à l'Eucharistie me permet de
participer à la Passion de Jésus-Christ, alors
je crois aussi que le Pain de Vie me donne déjà
la Vie éternelle, et fait de moi une pierre dans
l'édifice du Corps du Christ qui est l'Église.
Je crois donc que, par anticipation, et par mode
de gage, l'Eucharistie me donne déjà part à la
Résurrection du Christ, ainsi que le Seigneur
lui-même l'a déclaré : Celui qui mange ma
chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et
moi, je le ressusciterai au dernier jour.
(Jn. 6, 54)
Par
ma foi, j'annonce ainsi la seconde venue du
Seigneur à la fin des temps : Nous proclamons ta
mort Seigneur Jésus, nous célébrons ta
Résurrection, nous attendons ta venue dans la
Gloire !
Fait à Namur (Belgique),
le 3 juillet 2007